La sécurité sociale prend en charge tout ou une partie des frais de santé, permettant à chacun de faire face aux risques liés à la maladie, aux accidents, voire la maternité. Les médicaments délivrés par les pharmacies sur ordonnance en font partie, suivant certaines conditions.
La prise en charge de la sécurité sociale
Avant d’avoir recours à la garantie pharmacie, on peut bénéficier de la sécurité sociale. Il faut que les médicaments soient prescrits par un médecin suivant la procédure existante. Il y a quatre niveaux de prise en charge en fonction du niveau d’efficacité reconnue de ce dernier. Cela peut aller de 15 % à 100 % si le traitement prescrit est reconnu comme irremplaçable et coûteux. La prise en charge se fait sur la base du Tarif Forfaitaire de Responsabilité qui correspond à la valeur du médicament générique disponible sur le marché. Ce médicament générique a une composition similaire au médicament original, mais le brevet relève déjà du domaine public. On obtient ainsi un tarif unique pour des produits à efficacité équivalente.
La garantie acte de pharmacie
C’est un contrat d’assurance maladie, ou une mutuelle santé qui garantit le remboursement des médicaments. Il permet avant tout de payer la différence entre le prix du médicament et ce que la sécurité sociale rembourse. En fonction de l’offre choisie, l’assuré peut opter pour le médicament original de la marque tout en n’ayant à payer que le forfait obligatoire. Avec la garantie pharmacie, l’automédication est même possible. La personne peut choisir d’intégrer le remboursement des médicaments non remboursés, les vaccins non obligatoires, les pilules contraceptives, des traitements de type homéopathie et de confort, comme des shampoings aux plantes par exemple. Évidemment, cela dépend du niveau de prise de charge décrit dans le contrat ou le mutuel.
Comment cette garantie fonctionne ?
Après une consultation médicale, l’assuré se présente auprès d’une pharmacie pour obtenir le traitement dont il a besoin, muni de sa carte d’adhérent. Le pharmacien détermine tout d’abord la prise en charge de la sécurité sociale en fonction de l’efficacité du médicament. Ensuite, il renseigne les codes de l’organisme et les taux de prise en charge de l’assuré par sa complémentaire santé. Il informera alors le malade si sa garantie pharmacie lui permet de ne rien payer, ou lui demande ce qui reste à payer. En effet, les mutuels permettent la mise en place du tiers payant, ou la pharmacie délivre les médicaments en pratiquant l’avance des frais. Il demande ensuite à la sécurité sociale et au mutuel le paiement des prestations réalisées.